Le Buis-les-Baronnies
France
Drôme 26

Nonagones "français"
Les tracés des nonagones "français" déborde sur la Suisse.
Ils ont pour centre un lieu dans les environs de La Ferrandière à Neuillay-les-Bois dans l'Indre.

sur la diagonale du grand nonagone Edern - Ferrassières

Le nom du Buis vient d’une tribu gauloise de Voconces, celle des Boxanis.
Annibal, le chef Carthaginois de la Seconde Guerre Punique (218-201 av. J.C.), aurait fait boire ses éléphants de guerre à la fontaine qui porte son nom et qui auraient franchi le défilé d’Ubrieux. Le Buis devient la capitale de la Baronnie des Mévouillon, seigneurs médiats relevant du Saint Empire Romain Germanique. Les baronnies des familles de Mévouillon et de Montauban, seront rattachées aux Dauphins du Viennois en 1302 et 1317. Le Statut Delphinal de 1349 intégrera le territoire du Dauphiné à la couronne de France. Par le Traité de Péronne de 1641, Louis XIII accorde à Honoré II de Grimaldi, Prince de Monaco, des donations territoriales dont le Buis, en compensation de biens confisqués dans les possessions espagnoles du Royaume de Naples et de l’Etat de Milan.

L’église Notre Dame de Nazareth remonte au moins au XIVème.

La chapelle de l’ermitage de Saint Trophime du XVIIème se trouve sur un piton rocheux. Une légende dit que saint Trophime serait arrivé en Arles en 46, par confusion avec le compagnon de saint Paul. Une autre légende raconte qu’il aurait été un des sept missionnaires envoyés par Rome pour évangéliser la Gaule, sous le règne de l’empereur Dèce et le premier évêque d’Arles ; il serait le fondateur de l’église d’Arles au IIIème siècle.

Le couvent des Frères Prêcheurs (Dominicains), intra-muros, fut construit en 1594. Il succède au premier couvent de l’ordre, “hors les murs", fondé vers le début du XIVème siècle par Reymond V, seigneur du Buis, et détruit en 1562.

En 1643, les Ursulines s’installent dans la cité et construisent, en 1679, l’église conventuelle.

L’église de Proyas est dédiée à saint Denis, d’un prieuré de l’ordre de Saint-Benoît et de la dépendance de l’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, et celle de d’Ubrieux à saint Martin, d’un prieuré de bénédictins de la filiation de l’Île-Barbe. Le château d’Ubrieux a été démantelé en 1590.